Il n’existe pas de solution unique pour faire face à l’urgence écologique. Cela vaut pour chaque secteur qui s’efforce de repenser ses pratiques qui sont inadaptées aux enjeux de la crise climatique actuelle.
Le temps, les moyens financiers, et les limites de ce que l’art peut (et ne peut pas) faire sont les principales préoccupations des organisations culturelles qui commencent à repenser les façons de faire. Entre de nombreux conseils et débats, voire parfois des injonctions, il peut être difficile de savoir par où commencer et si les actions que l’on met en place auront un réel impact.
Par ailleurs, des référentiels et réglementations formelles limitant l’impact environnemental du domaine des arts sont quasi inexistants. Alors, le secteur culturel se retrouve souvent face à l’opinion publique quand il s’agit d’arbitrer ce qui est considéré comme acceptable ou non.
Ce document contient quelques pistes et recommandations, pour la plupart assez faciles à expérimenter, afin de promouvoir des actions durables et adaptées aux secteurs artistiques et culturels. Que vous souhaitiez minimiser l’impact de la circulation des oeuvres ou concevoir un lieu à faible émission de carbone, vous y trouverez peut-être un rappel ou une suggestion pour aborder la question d’une autre manière, ou encore quelques idées utiles pour savoir par où commencer.
Ces recommandations portent exclusivement sur les questions environnementales et de décarbonation. Bien entendu, elles sont à mettre à la lumière des considérations de justice sociale et climatique, d’égalité des genres, d’inclusivité et d’accessibilité qui leur sont complémentaires.
Fiche préparée et actualisée par Gwendolenn Sharp, The Green Room, suite à une intervention le 3 juin 2021 dans le cadre de PARI! - Parcours d’Accompagnement et de Réflexion sur l’International, initié par le ministère de la Culture en collaboration avec l’Institut français, et coordonné par On the Move.
La production de cette fiche est soutenue par l’Institut français.